Dans une startup comme CIXI, il est coutumier de décrire la vision que porte l’entreprise (améliorer la qualité de vie de ses pilotes, réduire notre empreinte carbone) comme étant son objectif, sa destination, tandis que la mission de l’entreprise sera le chemin emprunté pour parvenir à cet objectif (dans notre cas, transformer les déplacements quotidiens en opportunité de faire un peu de sport).
Cette approche présente un risque. Tracer avec succès un tel chemin exige une destination claire et forte, qui risque de faire primer l’objectif sur la qualité du chemin parcouru. On tombe alors aisément dans un discours de type “À CIXI, ce qui compte, c’est d’abord de rendre nos pilotes heureux et de sauver la planète” et à l’extrême “Peu importe les moyens, pourvu que l’on arrive à ses fins”.
Mais la destination est-elle le véritable objectif ?
Personnellement, plus j’avance en expérience, plus l’objectif devient un prétexte, dont l’utilité se réduit à être l’étincelle de mise en mouvement puis, une fois dépassée l’inertie du démarrage, un cap à suivre. Passée l’épreuve, les images qui restent sont plus celles intenses du chemin parcouru. L’atteinte de l’objectif devient un résumé, commode parce que simpliste, de l’épreuve traversée pour partager en quelque mots avec son entourage les étapes franchies.
Cette réflexion vaut pour les courses de trail en montagne. Après une course, les souvenirs qui reviennent avec le plus de force sont les décors somptueux des cols alpins franchis, ou les longues sorties de préparation avant l’épreuve. Le bref passage de la ligne d’arrivée, quant à lui, ne laisse qu’un souvenir diffus d’achèvement et permet de dire “j’ai fait telle course connue”. Aujourd’hui, quand je m’inscris à de nouvelles épreuves, c’est bien davantage pour le plaisir des séances d’entraînement, et la joie de la découverte de nouveaux chemins. Le classement sur la ligne d’arrivée est une conséquence de peu d’importance par rapport à toutes les autres émotions positives.
La dilution de l’objectif au profit d’un chemin de qualité est tout aussi vrai dans ma vie professionnelle. Au quotidien, la qualité du chemin prend le pas sur l’objectif théorique éloigné de la mission d’entreprise. Pour moi (comme pour beaucoup ?), le plaisir d’aller au bureau naît de la qualité immédiate de mes relations aux autres et du sentiment d’utilité de mon travail de tous les jours, plus que d’un objectif final forcément un peu abstrait.
À CIXI, au bureau comme en course de trail, nous avançons pour la joie d’être en mouvement, pour approfondir notre connaissance de soi et pour l’état d’esprit positif que l’effort d’endurance procure. Grâce à nos Véhicules Actifs, nous voulons permettre au plus grand nombre d’aller au travail sur un chemin de qualité. Imaginez des aller-retours au travail qui deviennent un moment de réveil tonique le matin, et d’entraînement modéré (ou intense, au choix) le soir, pour évacuer la pression de la journée !
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